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        Histoire
Les premières traces de peuplement datent du VIIIe siècle. Depuis lors, de très nombreuses ethnies de sont croisées et mélangées parmi lesquelles des populations d'origines bantoue, bushimen, indonésienne, arabe, portugaise, française, indienne. En explorant toute cette région, les Portugais trouvèrent et abordèrent les îles de la Lune (Kamar en arabe signifie lune) en 1505. Entre 1841 et 1912, les Français réussirent à établir des protectorats puis une colonie. En 1946, les îles ne sont plus rattachées administrativement à Madagascar et forment pour la première fois de leur histoire une entité administrative unie et reconnue. Après les indépendances des années 1960 des pays africains, un certain nombre d'intellectuels, commencèrent à réclamer l'indépendance. L'indépendance de la République Fédérale Islamique des Comores, fut déclarée unilatéralement le 6 juillet 1975. Alors que les Habitants de Mayotte vote en 1976 pour un rattachement définitif à la France. La RFI des Comores s'enfonçait vers une longue période d'instabilité politique et de coups d'État. En 2001, par référendum, les trois îles forment à nouveau une entité avec une nouvelle constitution l'Union des Comores.
        Économie
La plus grande partie de la population est rurale et vit de culture vivrière ou de la pêche. Les îles exportent néanmoins de la vanille, de l'ylang-ylang et du girofle. Le pays n'est pas autosuffisant alimentairement. La situation économique est donc très difficile, aussi il est à noter que la diaspora comorienne, très solidaire, subvient d'une façon importante à la survie de la population en envoyant de l'argent. Les pénuries sont chroniques, eau, électricité, essence, quelquefois même des produits alimentaires de base viennent à manquer.

Le secteur agricole emploie près de 80 % de la population et contribue à 40 % du PIB.
La première source de revenus à l'exportation de ces îles sont traditionnellement les productions qui sont les mêmes dans toutes les îles: ylang-ylang en premier, vanille en second, puis d'autres épices comme la cannelle, le girofle, le poivre, qui ont donné l'archipel le surnom « d'îles aux parfums ».
        Traditions et coutumes
On retrouve dans les traditions et coutumes comoriennes des influences arabes, africaines et indiennes dans le vêtement traditionnel ( kichali, chiromanie(challe), kandou, kofia) . Mais aussi dans la gastronomie traditionnelle (samoussa, carry) ainsi que dans quelques rîtes de la vie quotidienne (la prière, les repas...). La société est matriarcale.

Place de la femme
Exemplaire pour un pays musulman, la place de la femme est relativement bien respectée.
La femme peut ainsi conduire, exercer un travail en disposant de ses revenus, faire de la politique... comme l'homme, sans être inquiétée par la justice musulmane. Le plus souvent non voilée, elle ne porte qu'un léger voile (le kishale). La famille est dite matrilinéaire, c'est-à-dire que la transmission des biens se fait de la mère à la fille, particulièrement pour ce qui concerne la maison. Dans la famille traditionnelle, la femme à la responsabilité de la gestion du budget familial et de l'éducation des enfants. Elle est responsable de la santé et du comportement de chaque membre de la famille.
        Faune et Flore
Le milieu océanique: au large des îles, au-dessus des profondeurs abyssales de l'océan (3000 mètres), c'est le domaine des grands prédateurs et des mammifères marins, marlins, espadons, daurades, requins croisent et permettent aux pêcheurs de s'y donner à cœur joie. Les dauphins et les tortues évoluent autour des côtes toute l'année.

Les régions littorales: elles sont bordées de belles plages ornées de cocotiers et de baobabs massifs. Les côtes de Grande Comores sont plus souvent en lave noire déchiquetée. Les activités humaines se consacrent principalement à la culture de bananes, manioc, de plantes aromatiques et d'épices.
Les régions intérieures: la forêt dense et épaisse occupe l'intérieur de l'île parant les plus hauts sommets de tapis de verdure. Les makis y logent ainsi que des chauves-souris.

Les îles possèdent, comme les autres îles de la région, de nombreuses espèces endémiques, de fleurs et d’épices.
        Géographie
L’archipel des Comores se trouve dans le canal du Mozambique au nord-ouest de Madagascar et face au Mozambique.
L'île la plus récente est l'île de la Grande Comores, et son volcan, le Karthala  (2 361 m), y est toujours actif.


L'archipel des Comores est constitué de quatre îles volcaniques.
     Grande Comores (ou N'gazidja); Anjouan (ou Ndzouani); Mohéli (ou Mwali); Mayotte (ou Mahore)
Les trois premières forment les Comores Indépendantes, en un Etat nommé Union des Comores.


L'Archipel des Comores profite d’un climat tropical maritime. Il se caractérise par de faibles variations de températures annuelles et journalières et des précipitations abondantes. Il y a deux saisons aux Comores : la saison chaude et humide de novembre à avril et la saison sèche de mai à octobre La température moyenne de l’eau de la mer est de 25 °C.

La population comorienne est constituée de 646 400 habitants (2004).
50% de la population ont moins de 25 ans, ce qui en fait un pays très jeune.
Les trois îles comptent pour Littoral : 340 km pour une superficie de 1 646 km². Ce qui rapporte la densité à Densité : 393 hab./km².
La diaspora en France métropolitaine (Marseille, Paris,…) ainsi qu'à La Réunion et Mayotte compterait au moins 150 000 personnes. L'islam est la religion dominante.

Les Comores - Généralité